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Match à Roche :

Tout vient à point

vendredi 14 juin 2024, par Olivier

... Á qui sait attendre, après la nuit vient l’aurore, ou, très populaire chez les ténias, il y a de la lumière au bout du tunnel (évidemment, sinon ça ne serait pas un tunnel, mais une grotte).

On n’en finirait pas de ressasser tous les dictons, aphorismes, apophtegmes développant ce sujet. Toujours est-il qu’après une saison de défaites encourageantes, de raclées désespérantes, de coups de malchance, d’infirmeries bien garnies, les DO ont enfin pu lever les bras à la fin d’un match.

C’était contre une compilation de Rouchons, Unieutaires, Monistroliens et même, je vous le donne, Émile, quelque gars venus de Roche-en-Régnier, vous savez, là oùsqu’y a une tour dans la campagne, etc... Hélas, l’auteur de ce chef d’œuvre de la chanson s’était, lui, fait porter pâle.

Nous nous retrouvâmes donc sur le stade de Beaulieu, face à une légion emmenée par Greg Bouthéon et coachée par Pat Novak, qui disposait, entre autres, d’un huit pas neuf, mais qui avançait, de deux gars à la charnière, qui ne jouaient pas comme des gonds, et d’un ou deux gars qui avaient, jadis, bénéficié de l’enseignement d’un entraîneur fort compétent.
En face, nous autres pauvres Devils avions bien du mal à nous compter quinze, tant et si bien qu’il fallut faire appel à de la main d’œuvre extérieure, à savoir quatre gars de Haute-Bigue qui ont donc revêtu la tunique ciel et rose. Merci à eux, sans qui la soirée n’aurait sans doute pas pris la même tournure.

Le premier tiers-temps ne fut pas aisé, d’autant moins qu’Éole s’était mis de la partie, ce qui rendait fort délicat tout jeu au pied. Bref, nos hôtes, sous l’impulsion de leur neuf dur, monopolisèrent le ballon, et c’est là que nos diables furent irréprochables, plaquant tout ce qui bougeait, ne reculant pas à l’impact, et faisant en sorte que l’adversaire, malgré force retours intérieurs et courses tranchantes, ne se crée pas vraiment d’occasions.

DO : 0 ROCHE : 0

Enhardis par ce début encourageant, nos gars prirent un peu plus les choses en main, comme disait un vénérologue de mes amis, nonobstant quelques maladresses et un manque de fluidité dans le jeu de passes, et après un en-avant des adversaires, on décida d’écarter rapidement jusqu’à l’aile de Diego qui navigua habilement et redonna à Clément qui finit en terre promise. Une belle prise, ce Clément : de l’allure, de belles courses, du raffut, et intraitable en défense, avec ça.

DO : 1 ROCHE : 0

Le dernier tiers-temps, plus court que les autres (toujours la même chose : “Imbécileu, ça dépend de la grosseureu des tiers !”) fut également à notre avantage et aurait pu donner lieu à un autre essai si d’aucuns n’avaient pas oublié les joies simples du jeu de ligne : ‘je prends, je donne”. La défense fut encore à la hauteur et on se quitta sur ces entrefesses, comme disait l’autre.

SCORE FINAL : DO : 1 ROCHE : 0

Bref : du courage, de l’abnégation, de belles prises en touche (exclusivité de François), une belle défense, même si, comme déjà dit, le jeu de ligne demande encore à être perfectionné, même si certains (pas de noms !) n’ont toujours pas compris qu’on ne donne sa balle qu’à coup sûr, ce fut une belle façon de terminer la saison.

L’après-match fut tout aussi agréable, d’autant qu’il nous permit de revoir de très anciennes connaissances, et beaucoup ont même pu faire montre de leurs qualités vocales et musicales, à la faveur d’une sorte de festival de bandas, mariachis et autres. Ce fut parait-il grandiose, tant pis pour ceux qui ont fui précipitamment... Tout cela en images sur Whatsapp.

Il fallait en effet avoir prolongé la soirée en compagnie des derniers irréductibles pour savourer un moment rare et improbable, avec un combo de DO, de jeunes gens de l’organisation et de musiciens mexicains improvisant de concert une Sophie inédite, en plus de quelques classiques mexicains et autres standards du folklore rugbystiques (note de Bertrand).

PRÉSENTS :

Kotlett, Seb, Pablo, Marco, Diego, Raoul, Baptiste, Steph, Mictibo, Clément, Grand Bertrand, Patrick, Mathieu, François, Guillaume II (pas le Kaiser, l’autre), plus, donc, Ýannick, Benjamin, Julien et David, nos quatre valeureux renforts.

STAFF ET SUPPORTERS :

Alain Tamalou, Thib au coaching, Eric à la pharma, Fabien et Caro, Olivier S, Nico B et Madame, Bébert, Sylvie et Fille, Delphine, et pour la suite Flavien, Bert Larg.