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À BEAUMONT, L’ENVIE COMPTE ! (oui, oui, ça marche aussi)

Tournoi national 2023 à Beaumont-de-Lomagne

mercredi 31 mai 2023, par Olivier

Retour à Beaumont, cette année, pour le festival UFAR. Bon nombre d’entre nous connaissaient déjà les lieux et leurs autochtones les Pan Tintats, au premier rang desquels, bien sûr, MESSIEURS Max Barrau et Jean-Louis Dupont, et bien évidemment notre ami Jean-Marc, toujours aussi fidèle.

On peut regretter que si peu d’équipes aient daigné faire le déplacement. Comme à l’habitude, les absents ont eu tort, puisque l’accueil fut excellent, comme toujours.
Nos organisateurs maison nous avait dégotté un sympathique hébergement tout près d’un plan d’eau, à portée de fusil du village, et sans voisins atrabilaires, et les retrouvailles furent fort joyeuses.

PRÉLUDE : LE MATCH DES QUINQUAS

Le samedi, après avoir admiré les cadets de Beaumont, qui accédèrent aux quarts de finale du championnat national, nous retrouvâmes le traditionnel match des quinquas, qui mit en scène quatre équipes dont une à forte coloration “devilesque”, puisqu’une petite dizaine d’entre nous y prirent part, en compagnie de quelques gaillards de Martignas, entre autres. Les DO firent d’ailleurs mieux qu’y prendre part, mais se distinguèrent, Eamonn en perce-muraille, FredSailor en finisseur, et Marco en récoltant un carton jaune (une première, on suppose) pour fautes répétées. Mais l’ensemble fut de bonne tenue et laissait bien augurer de la suite. L’après-match fut animé par une excellente banda et la soirée ne fut pas trop longue, le tournoi du lendemain étant censé débuter à matines.

LUDE (du latin ludere : jouer) : LE TOURNOI

Début sur le terrain honneur, Phébus étant de la partie toute la journée. L’animation des DO, à base de Blanche-Neige, ne signifiait pas pour autant que nous étions décidés à offrir la Perrault.

CHAPITRE 1 : ROQUET’S

Conditions idéales pour débuter face à ces varois inconnus, mais solides et adroits, les DO se montrent à la hauteur : jeu fluide, défense sans défaut, Renato officiant en 9 (si, si !) et nous gratifiant d’une belle course, avant de retrouver Alain, non pas Térieur, mais Alex Térieur, et ça fait dame. Ce qui était mérité. Les provençaux étaient toutefois décidés à nous mettre la pression, mais c’était compter sans la détermination de Fred Chabry, qui après un beau “tourne au verre” se permit une belle incursion dans le camp adverse, donna à Fred-Derf lequel nous régala d’un superbe “aufelaude” en forme de bras roulé, François était là et finit en terre promise.

La seconde mi-temps fut un peu plus laborieuse, mais, bénéficiant surtout d’une panne de neurones du botteur jaune, les DO surent garder leur camp inviolé, ainsi que, peut-être, Blanche-Neige.

DO 2 LA ROQUEBRUSSANNE 0

CHAPITRE 2 : SANGLARS

Á l’heure où les gens ordinaires boivent l’apéro, c’était un tout autre menu qui nous était proposé, à savoir des Girondins mois gouleyants que leur nectar. Les Sallois (ou saligauds ? Ou salingues ? allez savoir) semblaient venus pour bouffer tout le monde, et l’on peut se demander s’ils ne s’étaient pas imaginés s’offrir les DO en guise de pique-nique. Mais face à ces Girondins, les Montagnards du Massif Central, sans aller jusqu’à imiter Robespierre, ni Jean-Marc Thibaud, sortirent néanmoins la machine à découper, en particulier sur un solide départ du 8. Un “mano a mano” entre Guillaume et Fred Chabry, qui méritait un meilleur sort, fut sifflé par un arbitre qui semblait avoir reçu un sifflet pour étrennes et en faire un usage un peu excessif. Il se permit même d’octroyer un carton jaune à Alain pour des raisons mystérieuses.
Le temps passait, Fred Chabry multipliait les coups de boutoir, Guillaume était bien près de la terre promise, et l’on s’acheminait vers un match nul, au grand dam de nos adversaires, lorsqu’un coup de pied à suivre fut effectivement suivi par un adversaire qui, on suppose, aplatit en but malgré Guillaume. L’arbitre semblait en tout cas en être persuadé, ce qui démontre qu’il disposait d’un regard aussi perçant que Bernard Tapie (hou là là, c’est tiré par les cheveux). Défaite sur le fil. Et aussi, malheureusement, blessure de l’ami Raoul dont le métatarse ne résista pas aux assauts des aquitains. Ce fut, heureusement, le seul blessé sérieux du weekend.

DO 0 SALLES 1

CHAPITRE 3 : BISONS

Les Bisontins, que nous connaissons bien, était nos adversaires post meridiem. Était-ce l’effet dusoleil, de la somnolence post-prandiale, ou d’un défaut de motivation ? Toujours est-il que le jeu proposé n’eut pas de quoi enthousiasmer les foules, et avait perdu de sa fluidité. On allait donc ainsi d’en-avants en pénalités, quand, sur une attaque franc-comtoise, Renato ordonna à la défense de glisser. Diégo le prit au pied de la lettre, et s’offrit une gamelle digne de Candeloro, et son adversaire, tout aussi surpris que lui, alla tranquillement entre les poteaux. Cela eut le mérite de vexer un peu nos gaillards, Fred Chabry remit à l’intérieur vers Mick (auteur auparavant d’une superbe feinte du droguiste) qui d’une course tranchante alla à dame.
La deuxième mi-temps fut encore moins enthousiasmante, amoureux de rugby-champagne, passez votre chemin, nous eûmes droit à du rugby-clapion, les douleurs anales en moins.

DO 1 BESANÇON 1

CHAPITRE 4 : RUBY TOURISTS

Face aux azuréens, comment assurer un résultat ? Au vu du jeu proposé contre les Bisons, nous étions dans l’inquiétude, d’autant que nos adversaires n’avaient de touristes que le nom, et que les joueurs de Grasse n’étaient pas plus engageants que les belles-mères du même endroit (merci, Boby Lapointe). Nous fûmes tout de suite rassurés, et nos Devils prirent le match par le bon bout, imposèrent leur jeu, restèrent dans un petit périmètre avec une série de piquandego de bonne tenue, près de la ligne adverse. Le ballon fut perdu, mais l’adversaire commit un en-avant. Guillaume ne se fit pas prier, s’allongea autant qu’il était possible pour pointer en but.
L’entame de la deuxième mi-temps fut de même nature, avec un jeu toujours aussi maîtrisé, et l’on espérait s’acheminer vers une victoire, belle performance devant une telle équipe. Malheureusement, un ballon fut bêtement perdu, attaque classique des Grassois (ou grassouillets, j’ai plus ma tête) et essai. Quelques instants plus tard, côté fermé astucieusement joué, nouvel essai, et défaite pas vraiment méritée. À noter que nos adversaires emportèrent le bouclier.

DO 1 GRASSE 2

POSTLUDE :

Soirée fort réussie, salle des fêtes, refaite, je suppose, pour l’occasion, avec boissons anisées comme s’il en pleuvait, puis la traditionnelle halle, où nous fûmes régalés de spécialités gasconnes, après la remise des récompenses par Max Barrau, Jean-Louis Dupont et Audrey Forlani. De plus, nous avons bénéficié de l’animation d’une banda aux allures de marching band, d’excellente qualité, grâce à quoi la chanforgne ne débuta qu’à une heure avancée de la nuit. Excellente ambiance, picrate à discrétion, ce qui fut fatal à quelques uns. Jetons un voile pudique sur l’ivresse de Noé.

Bref, ce weekend fut si réussi qu’il me donna l’envie de le célébrer en vers. Bon, les rimes ne sont pas toujours très riches, mais j’ai préféré rendre compte avec fidélité.

Voici donc :

À BEAUMONT, L’ENVIE COMPTE !

À Beaumont le Vicomte, a dit le grand François
Mais nous autres DO fîmes un autre choix
À Beaumont, oui, bien sûr, mais Beaumont, en Gascogne
Nous partîmes joyeux, fêlés, cassés, ivrognes
À Beaumont de Lomagne, à dix lieues de Toulouse
Quel endroit idéal pour d’aimables parties !
De rugby, s’entend bien. Qu’alliez-vous penser là ?
Nous venions pour jouer un rugby de gala
Après tout, qu’importait qu’on gagne ou que l’on perde
Pourvu que l’on ne fasse jamais un match de pauvres
Jouer le coup à fond, sans regret, sans embrouilles
Montrer que nous avions une gross’ paire de bras !

Des conquêtes assurées, des attaques limpides
Des avants conquérants, des trois-quarts intrépides
Du courage avant tout, car celui qui recule,
Savait qu’il risquait fort que Renato l’engueule
Car enfin, Renato, entraîneur si peu chaste
Nous savions tous, au fond, qu’il était pédagogue.
Le premier jour, ainsi qu’il est d’usage, et qu’il est juste
Fut bien sûr consacré au match des plus vétustes.
Mick, PFD, Eric, Marco et compagnie
Pierre, Eamonn, FredSailor, Raoul et j’en oublie
Tous ces gars-là montrèrent qu’après cinquante berges
On peut encore avoir une très grosse envie.
Le lendemain, sous le soleil, et sur le pré
Vit briller nos joueurs, vaillants et affutés
Provençaux, Bordelais et autres Francs-Comtois
Connurent la valeur du rugby stéphanois
Nul d’entre nous ne joua à l’économie
Par conséquent nul ne connut la sommation
De se montrer plus rude, et d’être courageux
De beaux essais récompensèrent notre jeu
Une victoire, un nul, et hélas deux défaites
Tout cela ne rendit pas moins belle la fête
Car la fête fut belle et le vin abondant
Et l’ambiance joyeuse, entre ces bonnes gens
L’alcool coula à flot, et un chef d’entreprise
Sacrifia à Bacchus bien plus qu’il n’est de mise
Soudain, lassé d’avoir plaqué ces sombres brutes,

L’un de nous suggéra : “Si on allait au lit ?”
C’est vrai qu’après avoir plaqué tous ces gros types
Rien ne nous réjouit plus qu’une bonne nuit.
Mais nous, nous refusions d’arrêter là la bringue
Tant pis si nous étions tous un peu brindezingues
Le lendemain, nous reprenions nos minibus
Nous aurions bien voulu que nos femmes nous aiment
Et pour nous reposer de nos virées nocturnes,
Nous aurions bien aimé qu’elles nous lèchent les doigts.
Qu’elles nous réconfortent et nous remettent à neuf
Certains même rêvaient de faire soixante fois
Le récit de ce beau festival en Lomagne
Où ce sont le rugby et l’amitié qui gagnent.
Bien sûr, à nos trente ans, vous tous, on vous invite
Et là, nous serons fiers de montrer notre coupe.

MENTIONS SPÉCIALES, ET PLUS OU MOINS LÉGALES

FÉLICITATIONS À TOUS LES JOUEURS :
PFD, Renato, Marc, Stéphane, Eric,Pierre, Alain G, Olivier, Thibaut, Bertrand le Large, Raoul le blessé, Diego, Mick, Nico, Guillaume, Fred Sailor, Eric, François, Fred dit Derf, Pablo de Quito, Eamonn, Fred Chabry special guest, Samir et Kevin nos deux transfuges.

BRAVO AUX SUPPORTERS :
Baptiste, Yves, Marcel, Fred Paredes, Fabien, Mathieu, et les invités surprise MICHEL ET NICOLE FRECAUT !

MERCI À NOS ÉGÉRIES, et en effet, j’ai ri ! Corinne, Delphine, Claire, Sylvie, Géraldine, Amandine, Gaëlle, Caroline X 2, Véronique, Marlène, Lætitia, Nathalie.

BRAVO À COACH RENATO, pour la qualité de son travail

BRAVO ET MERCI À NOS GENTILS ORGANISATEURS : Diego, Thibaut, Raoul, Eric, Marco, Stef et les autres