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Les Ceps Beaujolais

a Arnas- Complexe sportif de l’Escale

vendredi 28 janvier 2011, par Alain, Fred A

Le froid est, somme toute, quelque chose de normal au mois de Janvier, même en ces temps de dérèglement climatique. Mais, là …

En tout cas, 17 des plus courageux de nos DO se sont donc retrouvés à Arnas (banlieue de Villefranche) sur les magnifiques installations qui abriteront au mois de juin prochain le Tournoi National UFAR, pour y disputer un match de Rugby… qu’on avait déjà dû repousser une paire de fois.
Certains d’entre nous venaient même de loin, tel Eric, arrivant de Paris, et que Fred et Serge avaient récupéré en gare de Givors : y en a, j’vous jure !...

A notre arrivée, une fois la troupe constituée, on est, donc , restés le plus longtemps possible dans le cocon du vestiaire… mauvaise surprise : on a alors appris qu’on n’aurait même pas d’eau chaude pour la douche, à cause d’une panne de chaudière.
Patrice nous a gardé dans le vestiaire, nous a parlé, CaptainHub a annoncé l’équipe, et on est sorti ensemble : sans doute, faut-il y voir notre bon début de match.
3 tiers temps de 20 minutes.

1er tiers-temps.
Dans la continuité de notre engagement, nous nous sommes installés dans leur camp et avons posé la main sur le ballon. Quelques attaques bien senties et nous marquons sur une attaque qui a balayé 2 fois la largeur du terrain avec regroupement rapide et vivement écarté, le soutien et un une-deux Eamonn-Hubert qui permet à ce dernier d’aplatir.
Mais, sur la remise en jeu, c’est au tour de nos hôtes d’imposer leur domination. Leur jeu direct déstabilise notre défense plusieurs fois. Et nous cédons finalement sur une action typique de leur jeu : pénétration au centre, puis balle à l’aile. Bien joué.
Le match s’est ensuite plus équilibré, les équipes au prix de beaucoup d’énergie, se rendant coup pour coup. Au milieu de tout cela, les DO trouvaient le moyen d’inscrire encore un essai splendide à plusieurs temps de jeu. Jicé trouvait la faille plein champs et offrait l’essai à Pat43.
De toute façon, Il apparaissait que les Ceps Beaujolais, possédant plus de joueurs perforants, avait moins besoin de multiplier les temps de jeu. Cet axiome se vérifiait très rapidement, puisque, sur une touche déviée, le ballon vite écarté, permettait à Alban intercalé (nom de la combine !) de faire la différence. Simple mais efficace. Tout était à refaire mais l’arbitre sifflait la pause, rapidement.
2-2 au changement de coté.

2e tiers.
Le jeu a repris sur des bases élevées. Mais les DO jouaient plus souvent dans leur camp. La possession était pourtant équilibrée mais, l’utilisation qui en était faite n’était pas toujours pertinente et, sous la pression, on faisait les mauvais choix.
Aussi, ce n’est pas très étonnant si la défense craqua. Sur un groupé pénétrant, pourtant repoussé plusieurs fois par notre pack, un magma de joueurs s’écroulait dans l’en-but.
Heureusement, pas de vidéo ! Une immobilité prolongée nous aurait statufiés. Nous acceptèrent, donc, avec philosophie la décision de l’arbitre de valider cet essai (le fair-play, toujours…). Pourtant, quelques uns de nos avants avaient des avis divergents, mais ils eurent le bon goût de ne pas le dire trop fort (et surtout, ils ne l’ont dit qu’au repas …).
Nous étions menés pour la première fois du match, mais il restait encore du temps.
De leur côté, nos adversaires, suite à cette embellie, se prenaient à rêver. Certains même, tout haut, se laissant aller à dire « c’est maintenant ! ». C’était très exagéré. ..
Il devait rester 10 minutes à jouer dans cette mi-temps et les forces respectives (des 2 cotés) avaient été bien cernées. Nos priorités étaient maintenant de cadenasser le milieu de terrain où les centres tentaient souvent de passer à grands coups d’épaules. Notre agressivité défensive est alors tout naturellement montée d’un cran.
Le match devenait très intense, mais c’était tout à fait ce qu’il fallait pour se réchauffer. La partie s’est tout naturellement rééquilibrée, mais plus rien ne fut marqué.
0-1 pour les locaux.

3e tiers.
Le jeu est reparti. Toujours autant d’appétit et d’envie de gagner. Par contre, il ne faut pas oublier que nous n’étions que 17, et eux, 18 (Conscrits obligent). On commençait à avoir un peu plus de difficulté à se relever, les crampes titillaient certains, … d’autant que le terrain avec le froid commençait à se durcir… Il me semble que sur cette partie du match, les avants se sont expliqué encore plus souvent, les nôtres se montrant fort à leur avantage, à l’image de notre jeune garde : Christophe, Flavien,… Mais les forces se sont neutralisées, et malgré un ultime baroud d’honneur des DO relançant le dernier ballon de leur 22, plus rien ne fut marqué.
0-0 pour nous sur cette manche…

Tout le monde semblait content de ce match … avec raison car malgré le froid, la partie avait été belle, acharnée jusqu’au bout, dans les règles et le bon esprit. Un vrai match de rugby.
Comme on était content, on a fait une haie d’honneur, en n’oubliant pas l’arbitre qui ne nous a rien passé (un vrai match, on vous dit !), mais qui a été équitable de bout en bout.

On est vite rentré au vestiaire, j’allais dire pour se doucher, mais l’eau était vraiment froide. La grande majorité d’entre nous a juste exposé ses cuisses au jet vivifiant : on a eu les cuisses roses pendant un moment.
Heureusement, Walter nous avait ramené un sirop pour la toux venu des iles et on était tellement bien là, qu’on a un peu fait attendre nos hôtes.
On les a tout de même rejoints au-dessus dans leur club-house. On a bien discuté, notamment du sujet important, le Tournoi National, et, ce faisant, on a bu des grandes bières. Oui, même en Beaujolais, il ya de la mousse !
Puis, repas. Simple mais bon et copieux.
Pas de folies, mais tout le monde se sentait visiblement bien, là.
Il nous a quand même fallu partir.
En les saluant, on les a encore une fois assurés de notre présence à leur Tournoi National.
Ce serait vraiment dommage de ne pas y retourner...

PS : pour les grincheux qui regretteront surement que notre récit n’ait pas été agrémenté de quelques photos, il faut savoir que nous avons essayé, mais, vu le froid, le petit oiseau n’a pas voulu sortir.


A nos 17 courageux :
SergeDouanier, CoachPatrice, Flavien, Cyr, Olivier, Pat43, Jicé, FredToulousain, TGV-Eric, Christophe, Thibaud, Eamonn, Walter, LoloTeyss, CaptainHub, Alain et JeanPierre.

Portfolio

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