Réception du RLH

D’aucuns seront sans doute étonnés de ce titre qui vient généralement en conclusion de “À nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !” mais c’est bien à leur cavalerie que nos adversaires de Saint-Georges (Hauteville) ont dû leur succès, à savoir de jeunes gens dotés de pattes arrières en parfait état de marche, leur permettant de mettre à distance la défense des DO qui ressentait alors le poids des ans.

Tout avait pourtant bien débuté, avec des DO campant fièrement dans les 22 adverses, des leaders tels que Sam et Vincent constamment dans l’avancée, et des adversaires poussés à la faute, sous l’œil vigilant d’un Mictibo décidé à ne rien laisser passer. Nous eûmes même la surprise de voir les lancers en touche trouver leur destinataire, ce qui n’était pas arrivé, à notre souvenance, depuis le gouvernement Daladier. On avança donc, privilégiant la ligne droite, et à force de persévérance, après une énième pénalité, un ballon porté permit à Sam de s’écrouler en terre promise.

DO 1 RLH 0

Tout allait pour le mieux, donc, mais cela dura moins que les impôts. On s’aperçut qu’il y avait de la friture sur la ligne et que les passes avaient du mal à trouver preneur (témoin celle de Côtelette sur laquelle Thibaut dut jouer les Lev Yachine), que nos habituels perce-muraille, Baptiste et Alain, relevaient de blessure et était donc bien moins tranchants que d’ordinaire, que les DO se mettaient aussi à commettre faute sur faute, et que nos botteurs venaient d’inventer l’intéressant concept du coup de pied rétro.
Nos adversaires ne furent pas longs à saisir tout ça et s’installèrent donc dans notre camp. Bonne séquence, mais les Bleu et Rose surent mettre les barbelés et les hérissons tchèques. Voyant que ça ne passait pas, l’ouvreur adverse décida de faire comme à la télé : une passe au pied pour son ailier droit, et, comme à la télé, ça marcha. Ledit ailier alla donc pointer en but.

DO 1 RLH 1 ET FIN DU 1ER TIERS-TEMPS

On n’avait pas repris depuis très longtemps lorsque le 8 adverse décida de s’échapper derrière un regroupement, rentra comme dans du beurre fondu dans notre absence de défense, trouva un relais et ça faisait dame.

DO 1 RLH 2

Que dire de la suite, sinon qu’on peinait à entrevoir un embryon de jeu structuré. Flokader et Sam, encore lui, tentaient par instants de secouer le cocotier, Alain assénait de solides placages, mais c’était tout. Désordre inorganisé et bouillie de rugby à tous les étages. Bénéficiant d’une touche dans les 22 adverses, nos gars eurent l’occasion de se mettre en valeur, mais la balle glissa entre les mains de Sam, le 6 adverse la récupéra en fond de touche, se fit la valise et adieu Berthe, tout ça finit dans l’en-but des DO.

DO 1 RLH 3

Plus les minutes passaient et plus la différence d’âge avec nos adversaires se faisait sentir. Au surplus, on ne voyait pas l’ombre d’une action tant soit peu construites et FIN DU 2EME TIERS-TEMPS

On suppose que coach Renato, fort peu satisfait du tour que prenaient les choses, secoua rudement ses hommes, toujours est-il que les DO reprenaient le jeu sur un rythme plus soutenu, interrompu toutefois par un gag signé Mictibo qui avait décidé de reprendre sans son sifflet.... On vit à nouveau une ou deux actions dignes de ce nom, avec toujours les mêmes en fer de lance (Sam, Flokader, Vincent), une belle prise en touche, on écarte et Thibaut peut enfin concrétiser cette domination par un essai.

DO 2 RLH 3

L’espoir fut toutefois de courte durée, car en face, il y avait de la jeunesse, donc des pattes, et ce fut donc, comme dit plus haut, la cavalerie du RLH qui se mit en évidence : encore une percée plein champ d’un centre tout jeunot, que personne n’a revu, et voyez caisse.

DO 2 RLH 4 ET FIN DU MATCH

En conclusion, Saint-Georges n’a pas eu trop de difficulté pour terrasser un dragon qui crachait bien peu de flammes ; en bref, y’a du boulot !

En revanche, la troisième mi-temps nous a permis de montrer notre savoir-faire, Fabien sachant préparer l’axoa aussi bien qu’Adolf Eichmann (bon, d’accord, je sors), jambon de Bayonne, Kukulu et confiture de cerises noires pour compléter, boisson houblonnée, raisin fermenté, chansons à tue-tête... tout ça jusqu’à une heure très avancée pour son âge ...
À défaut d’une équipe de rugby performante, nous pouvons présenter un fameux Männerchor.

LE SQUAD :

Coach Renato, Grand Bert, Bert le Large, Diego, Baptiste, Alain, Thibaut, Flokader, Baloo, Nico Brun, Sam, Seb, Steph, Lolo Crevette, dit Le Merdier, Marco, Fred/Derf, Pablo, Pierre, Flo, Vincent, Côtelette, Patrick.

ARBITRE :

Mictibo

STAFF ET SUPPORTERS :

Prez Flav, Coach, Raoul , Raoulette et Raoulet, Guillaume, Nico, Alain Grospardessus, Marcel, Mathieu, Hubert, Eric, Serge Douanier, Serge la danseuse, Yannick, etc..