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Réception de Villefranche

UN BEAUJOLAIS, MAIS PAS DE PIQUETTE !

Vendredi 5 avril 2024

vendredi 5 avril 2024, par Olivier

Comment, diront les inattentifs, comment, donc, oser un tel titre, alors que les Ceps Beaujolais se sont nettement imposés sur notre chère pelouse de l’Etivallière ? Eh bien tout simplement parce qu’au delà de l’ampleur du score, ce match fut la source de certaines satisfactions.

Certes, ça ne fut parfois pas très beau, pas toujours très jojo, mais jamais laid. Pour employer un langage Fleurie, disons que l’adversaire enChénas d’abord les essais, transformant l’arbitre (un dénommé Raoul) en Moulin-à-Vent à force de lever les bras, et crut Régnié sur le match. Mais les nôtres, portés par le Saint-Amour du jeu, surent Brouillyer les cartes, et, sans faire preuve de Morgon peut dire qu’ils se montrèrent à la hauteur. Désolé, rien trouvé pour Juliénas et Chiroubles. Si vous avez une idée, n’hésitez pas.

Avec un effectif un peu juste de vingt participants, les Devils étaient certes un peu courts, face à un adversaire dont nous connaissons la qualité et la profondeur de l’effectif. Et ce, d’autant que Raoul, qui, ces temps-ci a quelques difficultés à prendre son pied, se dévoua pour assurer le premier tiers-temps au sifflet.

Nos rose et bleu, donc, ne manquaient pas d’envie et multiplièrent d’entrée les temps de jeu ; mais il fallut vite se rendre à l’évidence, au près comme au large, ça ne passait pas, ça n’avançait pas et les DO ne sortaient pas de leur moitié de terrain. Au bout de quelques phases improductives, la béchigue fut interceptée et les Caladois s’en allèrent pointer en but.

DO 0 CEPS 1

De toute évidence, nous avions affaire à forte partie, avec en particulier, au centre, un ancien pensionnaire du CASE aux appuis de feu, ce fut d’ailleurs celui-là même qui, sur une attaque en première main, sut provoquer le décalage et alerter son ailier. Alain, malgré sa vélocité légendaire, tomba sur plus véloce encore et ne put que constater les dégâts.

DO 0 CEPS 2

C’est à ce moment qu’on se dit que la soirée allait être longue, et que l’hypothèse d’une volée de bois vert type Givors n’était pas à écarter. D’autant plus qu’écarter, nos adversaires savaient fort bien le faire, n’étaient pas maladroits de leurs mains, et que, par deux fois, sur l’aile gauche, sur des attaques fort bien menées, ils finirent en terre promise.

DO 0 CEPS 3, puis 4

Aïe, aïe, aïe, ça ne sentait pas précisément bon. Les extérieurs étaient bien bloqués, malgré les tentatives, entre autres, de Clément, et pour ce qui est du jeu au près, Sam, FloKader, Grand Bert s’employèrent autant que faire se peut, mais se firent bouchonner à qui mieux mieux. On s’apprêtait à en rester là, lorsque Renato, profitant d’une baisse de régime de la défense adverse, transperça tout le pack caladois pour aller marquer à la suite d’une superbe percée.

DO 1 CEPS 4

Ceci provoqua un regain de vigueur et d’envie chez les nôtres, qui se mirent à nouveau à beaucoup tenter. Un peu tard, puisque la fin du tiers-temps fut sifflée sur une passe d’Eamonn baptisée Stevie Wonder améliorée Ray Charles

FIN DU PREMIER TIERS-TEMPS DO 1 CEPS 4

L’inusable Mictibo ayant remplacé Raoul au sifflet, les joueurs affichèrent de belles ambitions. Les Ceps s’installant rapidement dans les 22 deviloldiens. C’est alors que nos gars firent preuve de caractère, mirent les barbelés et allèrent même jusqu’à réussir un contre en touche, (si, si !) et éloignèrent le danger.

Que dire, sinon que la fin de cette deuxième période fut plutôt à l’avantage des DO, entreprenants, vigilants en défense : de beaux plaquages, de belles percussions, un pack solide. Nous savons d’ailleurs que le pack attire les brutes. Toutefois, vu l’état de fatigue dans lequel finirent certains, on peut imaginer qu’ils étaient classés au pack avant le match. Glissons.

Et, comme de juste, les deux plus belles occasions d’essai furent à l’avantage des nôtres : Renato, un homme qui a le bras long, ne parvint pourtant pas à aplatir dans l’en-but (ce fut du moins l’avis du référé) ; ensuite, une belle envolée de Vincent sur l’aile droite fut malencontreusement stoppée, mais l’action était belle.

FIN DU DEUXIÈME TIERS-TEMPS, ET FIN DU MATCH

Oui, ça ne fait que deux tiers-temps, mais, comme vous le savez tous, “Imbécileu, ça dépend de la grosseureu des tiers !”

L’après-match se déroula au Molina en compagnie de nos adversaires qui se révélèrent être de fort bonne compagnie : bière, Picon, vinasse, rhum, mais les chanteurs furent atteints d’une extinction de voix...

PRÉSENTS : Eamonn, Fred Sailor, Kotlett, Seb, Pablo, Renato, Marco, Diego, Samir, Raoul sur un pied, Vincent, Baptiste, Steph, Alain G, Alain Tamalou, Mictibo, Clément, FloKader, Grand Bertrand, Pierre.

SUPPORTERS ET STAFF : Thibaut (qui a beaucoup de mal à tirer son cou), Coach Guillaume, Éric à la pharmacie, Marcel, Max, Alain Grospardessus.


Petite remarque incidente à l’attention des blessés, malades, invalides civils ou militaires, mutilés de guerre, trop vieux et autres empêchés de jouer : ça fait plaisir aux copains quand on vient les voir jouer, surtout à domicile, même les soir où il y a Guy Lux à la télé.