Match Retour vs Papy Cop’s

En descendant de leur montagne, ils avaient de surcroit ramené un froid glacial. Pas surprenant en cette période de l’année, me direz- vous, mais, à force d’entendre parler de réchauffement climatique, on finit par y croire, et cette attaque violente et subite fut mal supportée.
Nous étions tout de même une bonne trentaine de joueurs, coté DO (irritant un petit peu Domi qui préfère les troupes plus réduites : les équipes sont plus vite faites… c’est un point de vue.), et, les Ponots, au cuir plus endurci (bien obligés) une vingtaine. .
Début du match vers 20h30 (seulement une demi-heure de retard…) et le terrain R2 tout entier pour nous. Merci au CASE. .
C’est parti pour 2 fois 30 minutes.

Fred l’avait dit dans l’article consacré à l’annonce du match, Domi et Alain l’avaient répétés lors du brieffing d’avant-match : Concentration et plaquage aux jambes doivent être nos pensées premiéres, contre ces adversaires avec lesquels nous nous étions montrés trop "oublieux" de certains fondamentaux (voir compte rendu du dernier match pour les amnésiques et les absents) !!
Un DO averti en vaut 2, mais quelquefois cela ne suffit même pas.
Malgré une bonne entame, ou Laurent fit découvrir l’efficacité de son raffut à nos hôtes, le jeu se positionna très (trop ?) vite dans notre camp.
Notre défense avait beaucoup trop de mal à contenir les assauts pourtant annoncés autour des rucks.
Et la digue craqua une 1ére fois au bout de 10 minutes. Un énième départ dans l’axe, mal maitrisé, et toute l’équipe se trouvait à défendre à reculons sur des adversaires lancés. La sanction fut immédiate.
Nos velléités offensives étaient réelles, mais l’à-peu-prés et les ballons tombés s’amoncelaient et nous mettaient plus en difficultés qu’autre chose : le froid, surement.
Dans ces conditions, 2 autres essais visiteurs venaient gonfler le score.
Au bout de 20 minutes de jeu, tout de même, une réaction d’orgueil nous permit de stabiliser le jeu et d’avoir enfin de vraies occasions.
La plus nette, vit Laurent déchirer le rideau adverse sur un petit côté et ménager un beau décalage à ChrisDef.
Mais, cette opportunité entrevue nous permit surtout de comprendre combien cette équipe ponote maitrisait son sujet,, colmatant la brèche sans s’affoler, et bloquant Christophe, là où ses jambes auraient d’ordinaire fait la différence.
De plus, juste avant la mi-temps, un remplacement de ¾ mal négocié, laissait un trou béant dans notre défense, dont profitaient nos adversaires.
0-4 à la pause pour les Papy Cops

Remaniement chez les Ponots, changement complet d’équipe chez les DO, changement d’arbitre aussi, Nico laissant le sifflet à Jicé.
Du fait de toutes ces rotations, la 2e mi-temps fut différente, heureusement pour nous.
Les remplaçants, bien que frigorifiés par l’attente, avaient eu le temps de se motiver et d’être plus attentifs aux consignes.
Dans le sillage d’Antoine et Eddy, qui n’auront pas cette fois le challenge du fair-play (il y a quelquefois des choix à faire !...), le paquet se montra plus solide et, en tout cas moins perméable.
De leur côté, les ¾ ponots faisaient ample provision de ballons échappés et occasions ratées : chacun son tour. Le jeu se neutralisait au milieu du terrain.
Mais, au bout de 15 minutes, l’éclair jaillit. Un ballon anodin derrière mêlée voyait Serge s’en saisir et s’enfoncer dans la défense avec décision. Quasiment enseveli sous 3 adversaires, il résistait, ne tombait pas et, et finalement les laissait tous sur place…Ses cannes firent le reste. Un bel exploit individuel qui redonna du « peps » à toute la troupe. La résistance se fit plus âpre.
Mais trente minute par mi-temps, c’est long pour nos vieilles jambes…nous encaissâmes 2 essais dans les 2 dernières minutes. Comme ils disent dans le poste, c’est le prix du haut-niveau : toute erreur se paie cash ! (j’avais aussi : « ça se joue sur des détails », mais là, c’était pas crédible…)
Et, puis, il faudra travailler la condition physique…
2e mi-temps : DO : 1- Papy Cops : 2

Cette fois l’extinction de la lumière attendit le coup de sifflet final de Jicé, mais nous obligeât à faire la haie d’honneur plus prés des vestiaires.

L’après-match organisé par Jojo et sa bande, autour d’un buffet, au Club House, sous la bienveillante autorité de Fred à la pompe à bière, fut en tout point sympathique, enjouée, bruyante et, assurément, liquide….
Il faut dire que c’est toujours un plaisir de recevoir nos vieux amis du Puy, pour la plupart anciens partenaires du temps béni où nous étions étudiants : Nico, Lolo, Gustou, le Ro et las autres… même le marchand de vache avait consenti à quitter les hauteurs d’Espaly pour venir nous saluer.
Prévoyants, les vellaves étaient venus en car…Cela a ses avantages et ses inconvénients. Et, pour cause de couvre-feu institué par le chauffeur du bus, ils n’ont finalement pas pu accompagner les plus téméraires d’entre nous dans un de ces « blind side »dont Diego entretient jalousement le secret.