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Match vs Gigots-Bitume

Blanc et ...noir.

vendredi 4 avril 2008, par Alain

Car, c’est bien une performance contrastée qu’on réalisé les DO (et leurs adversaires) ce vendredi soir. Chaque équipe a eu sa mi-temps et le score de parité (2-2) reflète bien la réalité d’un match engagé et très ouvert.

Au départ, 26 DO-joueurs valides et vaillants, sur le terrain, un public amical et nombreux, autour, une préparation sérieuse et sereine : hormis le temps un peu frisquet, tout était réuni pour passer une bonne soirée.

Après une première facétie arbitrale (perte subite du sifflet) et une pensée pour le regretté Mimile Jamet, coup d’envoi pour nos adversaires.

Ce coup d’envoi fut lourd de conséquence, puisque la pression de l’équipe des gigots, loin d’être des jambons, nous cantonna chez nous une grosse partie de la première mi-temps. Quelques difficultés en touche nous empêchaient de passer durablement la ligne médiane, et sur nos ballons, nous n’arrivions pas à franchir leur rideau.

Par contre, ce fut atelier-placage. Quelques tampons bien sentis, alimentaient les commentaires le long de la ligne de touche et attestaient du sérieux des débats. Spéciale dédicace pour Diego et Patrice (de la section 43) pour 2 placages spectaculaires et à Richard pour l’ensemble de son oeuvre.. Malgré tout, la digue céda en une occasion et le repos fut sifflé sur ce score (1-0).

Le fait marquant de cette mi-temps fut le changement d’arbitre... Hors de question de faire ici un sondage d’opinion du type : « les arbitres français sont-ils mauvais ? Tapez 1, sinon tapez 2 ».

Mais, le fait est que ce remplacement eut une double action positive :

1- Maleys put démontrer que les DO ne sont pas les seuls à faire des fautes (nous commencions à nous interroger)

2- Jicé eut l’occasion de mettre, enfin, ses matchs au même niveau que ses entraînements.

Soulignons aussi que la rentrée de joueurs frais changea la physionomie de la partie. Car commença alors une longue période de domination pour nos couleurs.
Plus de punch au niveau de la ligne d’avant, plus de soutien au porteur, plus d’application, aussi, et l’essai arriva tout naturellement sur un bel enchaînement avant - ¾, conclue par le bras télescopique de ...notre ex-arbitre. A noter, sur l’action, la belle intervention de Fred-le-toulousain qui semble entamer une reconversion au centre.

Sentant le match basculer, nous nous faisions plus pressants, mais la défense acharnée de nos adversaires, nos maladresses, et, il faut le reconnaître, nos choix de jeux quelquefois peu évident, nous empêchaient d’enfoncer le clou.
Pire même, en position favorable à 10 mètres de la ligne adverse, nos arrières tombaient le ballon, que les gigots écartaient vivement sur l’extérieur pour mettre leur (très (jeune)) ailier en débordement. Essai de 100 mètres ! "C’est à hurler !"... de rage.

Plus que 10 minutes à jouer, les DO ne baissaient pas les bras. Mais, le temps passait inexorablement et une certaine tension se faisait sentir : Richard échangeait même quelques courtoisies avec un adversaire. Enfin, sur une dernière poussée, après un enchaînement magnifique et plusieurs temps de jeu, nos joueurs trouvaient la faille et marquaient entre les poteaux par notre inévitable « Poule Blanche ».

Une remarque sans conséquence (pour cette fois) : le passage de bras, bien que visiblement fort à la mode chez nos ouvreurs, n’est absolument pas une figure imposée, surtout à 3 contre 1. Jouons simple, les gars, simple...

Là-dessus, notre referee n°2, décidément bien inspiré, siffla la fin du match et, nous voilà lancés dans des félicitations réciproques et autres haies d’honneur quand ... noir ! Black-out, extinction totale des feux et joyeuse pagaille jusqu’aux vestiaires.


La suite se déroula chez Fred dans l’arrière-salle (et l’arrière-cour) du Club Spirit. Pas de grands discours, mais un buffet, de la bière et des échanges sympathiques. Tout le monde semblait content, simplement heureux d’avoir montré ses qualités et d’avoir surtout lutté à armes égales contre un adversaire au jeu différent mais, finalement, de même force.

En sport, l’incertitude est certes glorieuse, mais elle est, surtout, nécessaire : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, disait l’autre.

Quand nos chers adversaires nous ont quittés, ils avaient visiblement prévu un point de chute dans une boite Stéphanoise. Nous sommes restés, pour la plupart, chez Fred : il avait encore de la bière...

..................Et, si vous voulez connaître la suite, vous n’aviez qu’à rester ...

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