Tournoi National UFAR 2009

Déplacement de 32 joueurs (et de plusieurs coachs-accompagnateurs-photographes), la plupart en minibus, quelques autres en voitures particulières, car accompagnés de leurs familles.
Départ à 5h00 du matin pour le gros de la troupe : objectif tenu, le Président s’étant même enfui 5 minutes avant, en kidnappant les malheureux montés avec lui….
Arrêt sur l’aire de Montbrison pour faire monter les 4 gars de la Plaine. Attribution immédiate de la garde de Gregory à Fred le toulousain... il a oublié les ballons à St Etienne.!
Arrivée sans encombre vers 11h30 à Arcachon sur le site des compétitions pour l’inscription … et le premier apéro du week-end, lancé de main de maître par Jojo. Il faut dire qu’il y avait un buffet d’huitres gigantesque (15.000 huîtres en 2 jours !!!), que le blanc coulait à flot et que les repas prenaient un retard impressionnant. Plusieurs files de plusieurs dizaines de personnes convergeaient vers un point unique, …qui, pour l’heure n’intéressaient que les plus sérieux d’entre nous.
Finalement, tout le monde put manger, même si le noyau dur des DO réussit à se faire servir au bar, après avoir largement profité d’un jambon à l’os, dont le seul prix à payer fut de le trancher. .
Ca semblait bien parti, mais 14h00, il fallait se résoudre à jouer. .

30 équipes en présence, mais un site vraiment taillé pour cela : 6 terrains, des vestiaires nombreux, de l’espace, des pins autour, de grandes buvettes… et pas de pluie malgré les annonces pessimistes : temps couvert, mais bon. .. .

1ére après-midi de jeu :

Poules de 5, donc 4 matchs de 12 minutes. .
Sur les 34 DO, Hubert étant blessé et la paire Bob –Jacques se réservant pour le match du lendemain, Domi et Hubert avaient à leur disposition 30 joueurs et décidèrent naturellement de composer 2 équipes qui alternèrent les matchs. L’une d’elle était articulée autour de la charnière Michel-Eamonn, l’autre autour de Jojo et Laurent.
Au passage, merci pour ceux qui acceptèrent de jouer pilier

1er match : DO - Gentlemen de Ste Apollinaire (0 – 1).
Contre nos colocataires de vestiaires. .
Le jeu est très ouvert, et nous avons des sueurs froides sur des placements défensifs hasardeux.
Coté attaque, des occasions, mais mal finies par manque de précision ou gourmandise. .
Des regrets au final,car on perd ce match malgré une très bonne partie et des occasions nettes de marquer.
Engagement,concentration, mais, une erreur de défense qui entraine un essai ! On y a pourtant cru jusqu’au bout.

2e match : DO- Pan Tintat de Beaumont-de-Lomagne (0-2)
Ce match contre nos inoubliables hôtes de 2006 promettait d’être difficile vu le jeu pratiqué et leur niveau. Pensez qu’ils alignaient Jean Louis Dupont (ancien talonneur international). Heureusement, il fut contenu par notre terrible pilier Pierre .
Jouait, aussi, Jean-marc notre sympathique "pilote" de 2006
Difficile, donc, ce match, mais nous leur avons tenu la dragée haute dans une partie ouverte et offensive. Malheureusement, aprés 8 minutes de jeu, nous avons encaissé 2 essais de ¾. Malgré, l’amélioration de notre défense, nous avons cédé sur la réorganistion : c’est dire s’il y eut du temps de jeu ! Match agréable contre une équipe sympa, qui finalement remportera le tournoi.

3e match : DO- Brignoles (1-0) .
Partie engagée contre les varois. Mais nos avants font un gros match et nous avons plusieurs fois l’occasion de prendre le large. C’est sérieux et plein d’envie. Finalement, Eamonn perce et arrêté à quelques mètres de la ligne, il est emmené derrière la ligne par tout le pack . un essai collectif de l’ouvreur, cela ne se voit pas souvent, mais il est à l’image de l’équipe et de notre match.
Jusqu’au bout, on ne lache rien et c’est une victoire, la victoire du coeur, comme l’a dit Domi.

4e match : DO- Vannes (0-1) .
Dommage ! Encore un belle partie des DO. Les Bretons sont acculés durant les 3 premiers quarts du match dans leur moitié de terrain. Quelques occasions laissées en route nous jouent encore des tours (dont une balle tombée à 2 mètres de la ligne).
Suite à un long coup de pied dans notre camp, et la mêlée qui suit, la combine de l’ouvreur adverse échoue, mais le ballon, contré, tombe dans les bras du joueur « sécurité » placé en retrait, qui, lancé à pleine vitesse, en puissance, franchit et marque. .
Cruelle désillusion. Lors de l’accolade à nos adversaires, ceux-ci nous confiaient avoir vraiment eu chaud. .

Bilan de la journée, effectué à 3 voix, comme après chaque match : beaucoup de positif, malgré des résultats maigres. La manière y est : du jeu, beaucoup d’envie, de la « grinta », de l’orgueil et une défense à la hauteur de nos ambitions.
On peut aller faire la fête, tranquilles.
A noter, une annonce micro inédite : « on a trouvé un appareil auditif sur le terrain n°1 ; le réclamer à l’accueil ». On joue décidement de plus en plus vieux...

Soirée Vendredi

Il est 18h00 : après une petite mousse, perception de nos hébergements au domaine de la Forge.
Installation tranquille, puis départ en direction du port d’Arcachon pour la soirée Bodega.
Nous évitons la ballade en bateau et investissons un des 3 bars disposés à l’extérieur. L’ambiance est conviviale entre les équipes et les échanges nombreux. La bière est bien fraîche (comme le temps…) et c’est vrai qu’il est bien agréable de se soulager directement dans les eaux du port (même si l’eau est un peu froide…).
On a quand même dû aller manger la sardine, les chants étaient au menu, mais la sono pas terrible.
En fin de soirée, petit détour pour chanter à la buvette, dispersion des troupes, sauf un petit groupe d’irréductibles, qui fit un coté fermé vers la boite du coin « le Pacha » et où, surprise, se trouvaient également Beaumont et Uzès.
Leur retour au campement, d’après ce qu’on sait, fut très chaud, aléatoire, tarabiscoté …et humide (le toit ouvrant du minibus devait être resté ouvert…)..
A noter que c’est lors de cette soirée que Walter hérita de son surnom : « le Saint ». .

Samedi Matin

Matinée libre, levers étagés, mais déjeuners pris par groupes, quelques investigations pour retrouver le sac à main de Patrick, perdu ( ?) la veille, et finalement retrouvé dans la …boite aux lettres… puis départ pour une visite en ville. .
Retour au stade pour le repas. Négocié plus habilement que la veille, mais toujours au comptoir pour certains d’entre nous. On commence à avoir nos habitudes….

2e après-midi de jeu :

Toujours 4 matchs de 12 minutes. .
Pour nous le but est de confirmer notre 1ere phase, et surtout, vu la brièveté des matchs, de ne pas se laisser surprendre en marquant les premiers (et vite !). .
Les blessures de Gilles (entorse de la cheville) et Andy (grosse contusion à la cuisse) nous amoindrissent, mais Bob qui rongeait son frein, hier, s’est lancé dans la bataille.
Une surprise : le soleil est éclatant.

1er match : DO - Uzès (2 – 0) .
D’entrée de jeu, la prise de balle sur l’engagement de Bertrand donne le ton. Les avants maîtrisent bien les débats. Sur une de leurs avancées bien menée, le ballon est bien écarté et Little Fred mis en débordement trace droit et, au terme d’une longue course rectiligne, marque. .
Comme quoi, le bourre-pif de la veille l’a suffisamment motivé pour aller au bout de ses actions. C’est une indication...
Pour affirmer notre domination, sur une 2e attaque, Eamonn, puis, Chris Bert, percent et ce dernier sert Chris Def, qui fonce entre les barres. .

2e match : DO- XV de’Art Rose de Dole (0-1) .

Bien qu’avertis (nous nous connaissons et nous apprécions), leur jeu direct avec soutien axial autour des regroupements nous fait mal et nous encaissons un essai après avoir été privés de ballon pendant 5 bonnes minutes.
Mais notre réaction est immédiate : meilleure défense autour des rucks, meilleure maîtrise devant, nous permet d’attaquer enfin. Notre fin de match est belle, malheureusement, nos efforts ne se concrétisent pas. .

Après le désormais traditionnel débriefing, nous allons faire une photo d’équipe sous les arbres et nos amis Dolois nous rejoignent pour une 2e prise pleine de bonne humeur. .

3e match : DO- Mauguio (0-0) .
La fatigue commence à se faire connaître. Des 2 cotés, heureusement.
Malgré cela, les 2 équipes donnent tout pour gagner…sans concrétiser.
Mais, nous avons un problème en touche : la blessure de Gilles la veille nous handicape. Par contre, no problem en défense : Eamonn a failli même en décapiter un !
Les Cayocks, organisateurs et spectateurs intéressés, furent d’ailleurs séduits par cette belle combativité, cette ardeur au feu que ce soit au prés ou en bout de ligne D’aprés eux, la consommation d’huitres n’y est surement pas étrangère ...
Match équilibré dans l’ensemble. Un nul équitable. .

4e match : DO- Brignoles (0-0) .
Pour notre dernier match, nous rejouons le seul adversaire que nous ayons battu la veille. Ce n’est jamais un cadeau, car l’esprit de revanche est souvent au rendez-vous. .
Mais, ils nous font une petite surprise. Ils entrent sur le terrain par un angle et se dirigent vers le centre, au son de la cornemuse, les joueurs formant un carré bien aligné, derrière l’instrument. Tous les joueurs du plateau les rejoignent en les applaudissant et s’approchent jusqu’à former un cercle réunissant les 5 équipes bras dessus, bras dessous au centre du terrain. Un grand moment ! .
Mal remis, sans doute, nous faisons une mauvaise entame et perdons 5 ballons au combat dans les premiéres minutes. Heureusement, la révolte ne tarde pas.
Le match change de camp : on a enfin des ballons et on ne se prive pas de les jouer.
Jojo et Laurent, tirent leurs derniéres cartouches et emballent le match, régalant le public, mais, une fois encore, cela se terminei sur un nul : la fatigue, sans doute. .

Bilan des 2 jours :
Au delà des résultats secs, nous retiendrons surtout, l’envie et la passion manifestée par cette équipe tout au long de ces 2 jours, une défense emballante, du mouvement et de l’animation offensive. La preuve de cet esprit, c’est que, dans tous les matchs, on y a cru jusqu’au bout, on a toujours pensé que l’on pouvait gagner.
CoachHubert a parlé de fierté retrouvée...
Une leçon à tirer pour nous : le jeu au pied, soit pour se dégager des 22 mètres, ou pour jouer des penaltouches, s’est généralisé. C’est pourquoi, on ne peut plus se permettre de négliger la touche et perdre, ainsi, de précieux ballons. Nos deux sauteurs potentiels, Gilles et Fred A sont trop esseulés, et les lancers pèchent par leur imprécision. Surtout, quand les blessures viennent désorganiser nos quelques combines.
De maniére plus générale, ce tournoi était encore d’un bon niveau : il a surtout semblé gagner en homogènéité (on n’a pas vu de réelle différence entre les 2 journées alors que les poules n’étaient pas , a priori, de même niveau), et toutes les équipes étaient au complet, ce qui était rarement le cas par le passé.

Point sur les blessés de la journée : Antoine, Marco et Michel F. Rien de grave, mais c’est douloureux.

On rejoint alors le terrain d’honneur pour le match de nos quinquas : Jojo, Dom, Michel J, Alain, Bob, Jacques et Olive (Michel F et Marco, blessés ne peuvent participer). Un ch’tite bière pour tromper l’attente… Match très ouvert où les DO ont forcément gagné puisqu’il y en avait dans les 2 équipes. .
J.L Dupont marque un essai et en fait marquer un autre en chapardant un ballon dans un ruck, mais de manière pas très licite… (Je le sais, je tenais le ballon !...) .

Soirée du Samedi

Douche, bière, puis, retour au campement. .
Gros apéro entre nous au camp. C’est l’occasion de remettre les nouvelles chemises du Club obligatoires pour la soirée. En suivant, Cérémonie d’attribution du « Gregory Trophy », bien connu des DO, avec, en plus, pour pimenter l’histoire, obligation de porter la bannière des DO toute la soirée. .
A noter que, pour la première fois (et peut-être la seule, ça change souvent), l’attribution s’est faite sous forme de nomination comme à Hollywood, puis, d’un vote entre les adhérents. .

TheWinneris : Patrick pour la perte de son sac à main, mais Andy est passé prés (motif : surcroît d’agressivité envers un chétif mais élégant adversaire lors de la soirée précédente)
A noter aussi, pour information, le « rappel » de l’article 2 (pourtant récent !) selon lequel les membres fondateurs du Club auraient gagnés une sorte d’immunité à vie (sur le modèle de Koh-Lantah, mais, sans faire l’épreuve), et, ce rappel, donc, a évité à Jojo quelques désagréments…..

Nous sommes arrivés pour l’apéro au Palais des sports au moment où il commençait à pleuvoir. Monsieur Ricard était venu nous accueillir sous la tente et nous n’avons pas tardé à trouver des amis. Bataille en chansons avec les Bretons et les Harlequinze d’Auxonne (les Amiénois étaient trop loin) autour d’un seau à glaçon bizarrement rempli d’un liquide jaune et anisé (je crois que Lydie l’a ramené…mais vide). Apéro finalement écourté par l’organisation pour rentrer profiter du repas (de toute façon, il n’y avait plus de jaune dans le bol) .

Bonne soirée, bon repas (sauf le pain, le vin et le…), bon orchestre avec la sœur de Tina Turner (Yvette, selon Olive) et 2 danseuses légèrement vêtues, comme il se doit. .
A notre grand plaisir les Pan Tintat ont donc remporté le bouclier. Vu la standing ovation, nous n’avons pas été les seuls à en être satisfaits. Jean-marc et ses coéquipiers sont venus en personne nous montrer leur beau bouclier et nous prendre en photo avec. .
Regain d’activité chez les DO (et quelques autres) avec la réouverture de la buvette-biére au fond de la salle. On a donc pu aller tailler la bavette et échanger quelques bêtises entre coéquipiers ou adversaires : les beaumontois étaient encore là, évidemment….
La possibilité d’une nouvelle soirée au Pacha fut évoquée, mais à 4h00, les soldats restants étaient bien fatigués et sont rentrés. .

Dimanche matin

Pluie, mais ça c’est pas grave. .
Déjeuner tranquille à couvert. .
Départ vers 11h00.Arrivée vers 18h00. .
Quelques facéties : poussée de minibus par l’équipage de Jojo, perte du ticket de péage par Jacques. .
Corollaire : création de l’article 3 – annulation de l’article 2 en cas de faute lourde et répétée.