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Dernier match de la saison !
Festi’ Roche ou festival de Cannes ?
vendredi 13 juin 2025, par
“Mais de quoi nous parle t’il ?” demanderont certains. Patience, patience : si vous avez le courage de lire jusqu’au bout cette prose discutable, vous saurez ce dont auquel il est question.
Après la bouillie offerte samedi dernier en Calade, nos DO nous devaient une revanche ; ont-ils fait honneur au maillot ? Là aussi, patience et suspense hitchcockien.
Le match se déroulait dans le cadre du Festi’Roche, consacré aux chants, musiques et danses du monde entier, sinon de mon dentier. Ainsi, l’échauffement de nos gaillards se fit au son d’un orchestre slave, et donc fraternel (car si s’lave, y’s’nettoie, et si’s’nettoie, c’est donc ton frère).
Nos hôtes les bleu et rouge, quant à eux, présentait une formation plutôt jeune, toujours coachée par l’ami Pat Novak et emmenée par l’ami Greg Bouthéon. Leur demi de mêlée, notamment, bien que déboisé de la colline, avait des fourmis dans les pattes et semblait désireux de prendre le jeu à son compte.
1ER QUART-TEMPS
Nos gaillards firent d’emblée preuve de belles intentions offensives, mais durent malheureusement subir un premier “tourne-ovaire” (ou tourne-aux-verres ?), et on sut que du côté de Roche, le schéma était assez simple : on va péter au ras, et on voit ce que ça donne. Défense vigilante des Bleu et Rose, interception de Clément et première galopade dans le camp adverse. Les Rouchons furent maintenus sous pression, hélas, les passes étaient souvent si mal ajustées qu’on se croyait revenu une semaine en arrière. Toujours est-il que, sans nul doute, les ambitions étaient nettement du côté des nôtres, alors que nos adversaires se limitaient en général à leur jeu restrictif. Mais comme il y a une morale, cela finit par payer : mêlée sous les poteaux rouchons, inversion du sens et limpide 8-9-10, nommément Vincent-Guillaume-Clément, et ce dernier, bien que sèchement plaqué, va pointer en but. Il en gardera les ébarliaudes toute la soirée, beauseigne !
DO : 1 ROCHE : 0 (car l’arbitre, un tout jeunot, siffle le repos sur ces entrefesses, comme disait l’autre).
2ÈME QUART-TEMPS
Pas de changement de paysage : des Devils ambitieux, mais parfois maladroits, des Rouchons défendant parfaitement : pas d’avancée dans l’axe profond, on tente d’écarter, mais là non plus ça ne passe pas, Mictibo, sur une pénalité dans les 22, tente la feinte à Jules sans plus de succès, jusqu’à ce que Guillaume décide de débloquer la situation en s’enfonçant comme une dague sur une attaque en première main. Repris à quelques mètres de la terre promise, il put heureusement transmettre à Thibaut qui avait bien suivi et finit à dame. Repos !
DO : 1 ROCHE : 0
3ÈME QUART-TEMPS
Á la reprise, bien que les slaves ci-dessus mentionnés aient été remplacés en fond sonore par des Péruviens, c’était pas le Pérou !
Quel puissant soporifique contenaient les gourdes des DO ? Les analyses sont en cours. Toujours est-il qu’après l’interruption, nos garagnas s’offrirent une petite sieste et laissèrent l’initiative à nos hôtes. Et comme, pour comble, ils oubliaient de se baisser pour plaquer (témoin, Guillaume, qui se fit fort proprement mettre sur le cul pour avoir négligé ses fondamentaux), tout cela ne pouvait que mal finir. Et fort logiquement, tout ça finit mal. l’ouvreur adverse inventa le curieux concept de coup de pied rétro, jamais vu en 200 ans de rugby : une passe au pied, mais en arrière. À peine avions-nous eu le temps de rigoler de cette action digne des Barrios, que notre rire s’étranglait : l’ailier à la réception du coup de pied venait tout simplement de déchirer la défense des Devils comme un vulgaire drap de pauvre ! On se pince ! (enfin, façon de parler).
Bon, cette péripétie était supposée réveiller nos zigotos et leur redonner l’envie de faire comprendre aux Bleu et Rouge qui c’était Raoul. Mais je t’en fiche ! Les nôtres étaient encore acculés sur leur ligne de but, et sans vaseline, je vous prie de le croire. Et malgré un beau plaquage de Clément, ça faisait encore dame ! Tout ça alors qu’on croyait avoir le match en main ! De quoi se l’exposer aux Arts Ménagers, non ?
DO : 0 ROCHE : 2
4ÈME QUART-TEMPS
On ignore ce que Coach François a dit à ses ouailles au repos, toujours est-il qu’ils remirent la main sur le ballon, l’équipe dans l’avancée et le facteur sur le vélo ! Et de qui vint le salut ? Devinez ! De notre Fred Sailor qui soudain nous transporta 20 ou 30 ans en arrière, s’échappa sur l’aile droite, mit le turbo et laissa toute la défense de Roche engluée comme des culs-de-jatte dans du goudron frais.
Le voilà, le festival de cannes annoncé plus haut ! Les cannes de Fred, bien sûr !
Ceci a fini de couper les pattes de nos adversaires, et on n’eut donc qu’à tenir le score, ainsi fut fait.
DO : 1 ROCHE : 0
DONC, SI NOS CALCULS SONT EXACTS : DO 3 ROCHE 2 ET Á NOUS LA VICTOIRE !
L’après-match fut, comme vous l’avez déjà appris, festif, arrosé et musical, avec des DO à l’aise à la chansonnette. Pour nos deux “nighthawks”, cela ne se finit qu’aux petites heures.
Donc, au total, une temporada commencée par une victoire à Roche, et terminée idem. Allons, le bilan est globalement positif, aurait dit Georges.
SUR LE TERRAIN : Yoan, FloKader, Mictibo, Mike F, GdBert, Sam, Pat, NicoPrez, Hubert, Pierre, SergeDouanier, Vince, Guillaume Ier, Kotlett, Dieg, Clément, Alain G, Baptiste, Thiéraoul, Steph, Math, FredSailor, Thib.
Et bien entendu, CoachFrançois !
I TIFOSI (E LE TIFOSE) : Eric BigPharma, Fabien, Delphine, Sylvie, Kristell, Eamonn, Serge pasdouanier, Alain Grospardessus. Sans oublier Pauline A et sa pote Anaïs.