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Hélas ! Hélas ! Hélas !
Tournois national UFAR des 6 et 7 et juin 2025
samedi 7 juin 2025, par
Certes, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était, mais pour qui a connu les tournois UFAR à 40 équipes, dont certaines envoyaient du jeu à qui-mieux-mieux, voire à qui-vieux-vieux, se retrouver chez nos amis des Ceps Beaujolais à huit pauvres délégations (ou plutôt sept, comme nous le verrons) avait de quoi laisser un goût amer. D’autant que la qualité du jeu proposé s’en ressent furieusement, la meilleure équipe, à savoir nos camarades annonéens, ne valant que par quelques individualités. Laissons les spécialistes de la chose disserter sur les raisons d’une telle déréliction, et les moyens éventuels d’y remédier. Il n’est toutefois pas interdit de penser qu’à vouloir minimiser l’aspect purement sportif au profit d’autres critères, les organisateurs de l’UFAR se sont quelque peu fourvoyés. Ou alors, arrêtons de parler rugby et consacrons-nous dorénavant aux farces et attrapes, noces et banquets.
Bien évidemment, tout cela est ouvert à débat.
Prélude
La soirée préliminaire du vendredi fut fort festive (belle allitération) et joyeuse, arrosée dans tous les sens du terme. Nous ne remercierons jamais assez nos GO pour leur travail qui nous permet d’aussi beaux moments d’amitié.
Préambule
Nous nous retrouvâmes donc à vingt-et-un individus, un peu moins qu’espéré, par un temps incertain, avec toutefois, d’une manière générale, une chaleur assez lourde rendant indispensables les fameux “ouaterbrèques”, qui ne sont pas, comme on pourrait le croire, de grosses bagnoles aménagées en cagoinces. Nous nous vîmes versés dans une poule de quatre, qui n’avait rien d’une poule de luxe. La motivation semblait au rendez-vous, et coach Renato paraissait trouver les mots justes et fixer les bons objectifs. Á propos d’objectif, nous fûmes suivis comme notre ombre par un photographe d’aspect inquiétant, d’autant plus qu’il semblait fort peu se servir de son instrument de dimensions impressionnantes, je parle, bien entendu, de son appareil avec téléobjectif.
L’animation proposée par, donc, nos animateurs, avait un aspect un peu salace, au point que certains se dirent même : “Mais c’est sale, ça !”
Chapitre premier : La Mauvaise Pente
Premier match, donc, contre les gones des hauteurs lyonnaises, tout de noir vêtus. Quelques gros types aimant rentrer dans le lard, un neuf tout neuf et tout jeunot, un ailier dont la physionomie était un mélange de Charles Manson, de Frank Zappa et de Marcel dans les années 70...
Et donc, dès le départ, un coup d’envoi inversé qui nous mit en difficulté. Mais chacun s’employa dans son rôle habituel : Vincent et Samir dans l’avancée, Vincent, encore lui, et Guillaume II assurant de belles conquêtes en touche, Thibaut fort percutant en défense, Fred Sailor tentant, sans grand succès, de prendre le périphérique. Les défenses étaient vigilantes des deux côtés, mais les combinaisons multiples qui avaient si bien marché à l’échauffement tournaient à la confusion, faute de mains assez sûres pour assurer la continuité du jeu.
Match engagé, donc, comme on aime, mais après plusieurs pénalités concédées près de notre ligne, le centre adverse parvenait à s’affaler en but malgré un excellent plaquage de Thibaut.
Il y avait chez les DO de la bonne volonté, mais cela ne saurait suffire, d’autant qu’après le changement de côté, l’ouvreur adverse adressait une passe au pied millimétrée, que l’ailier droit n’avait qu’a cueillir pour aller une nouvelle fois à dame. Les mauvais pentus auraient même dû ajouter un troisième essai sans une maladresse coupable, alors qu’un boulevard était ouvert sur l’aile gauche.
DO : 0 MAUVAISE PENTE : 2
Chapitre deuxième : Les Vieux de la Vieille
Donc nous voici opposés à nos amis de l’autre côté du Pilat, avec l’inusable, voire inoxydable Patrick Perret, 67 ans aux prunes, tout de même. Nos adversaires avaient l’art des choix, et avaient donc choisi de confier la direction du jeu à un 10 et à un 6 à qui il ne fallait pas laisser un pouce de terrain, ni une occasion de montrer leur talent. Les DO furent donc, là encore, appliqués en défense. Hélas, un 50-22, une ou deux phases de jeu, et l’ouvreur déboisé de la colline s’offrait un slalom spécial dans nos lignes pour pointer en but. Peu après, une série de temps de jeu près de notre ligne, un avant adverse réussissait à allonger le bras jusqu’à notre en-but malgré une bonne défense de Baptiste.
Changement de côté, jeu repris, curieusement, par une mêlée en notre faveur, et de bonnes intentions de la part de nos gars : Sylvain, Thibaut, Baptiste, Yannick prenaient l’initiative, mais la continuité n’était pas assurée et on en restait là.
DO : 0 VDLV : 2
Chapitre troisième : LES ROQUET’S
Nos gaillards étaient donc opposés à des méridionaux aux couleurs d’apéritif anisé qui, au vu des rencontres précédentes, semblaient à notre portée.et force est de constater que les DO s’employèrent à proposer du jeu, les passes semblant enfin aboutir à leur destination prévue. Malheureusement, Baptiste, qui s’était jusque là bien employé, mordait à une feinte du droguiste de l’arrière adverse, et ça faisait dame. Piqués au vif, les nôtres reprenaient l’initiative, et un côté fermé bien négocié par Mictibo, Raoul et Mathieu échouait à quelques mètres de la terre promise.
Changement de côté et des DO toujours aussi conquérants, pilonnage de l’en-but provençal, et, catastrophe, Baptiste qui commet un en-avant dans l’en-but. Cela faisait deux occasions d’essai, soit très exactement deux de plus que lors des deux rencontres précédentes. Deux occasions, des intentions louables, mais rien au planchot.
DO : 0 ROQUET’S : 1
Chapitre quatrième : MATCH DE CLASSEMENT
Match de classement gagné haut la main par forfait, nos adversaires prostitués pressés, je veux dire putatifs, étant dans l’impossibilité d’aligner une équipe. Certains d’entre nous se proposèrent donc pour renforcer d’autres “squads”.
Nous ne sommes pas derniers ! Haut les cœurs !
Au rayon des désagréments d’ordre physique, pas trop de bobos à déplorer. Coach Renato, toutefois, s’est quelque peu machuré l’épaule, pas de luxation, mais les tendons sont à contrôler.
Postface
Pour ce qui est des festivités d’après tournoi, ceux qui y ont participé sont invités à nous en faire le récit sans omettre les détails les plus scabreux.
Postambule
Chez les DO, ce ne sont certes pas les intentions, ni la motivation, qui manquent. Personne ne s’est échappé ni caché derrière ses petits camarades, tous ont tenté de faire ce qu’ils savaient faire, la défense, en particulier, fut irréprochable. Alors, que manquait-il ? Des courses plus tranchantes ? Une charnière un peu plus expérimentée sachant parfois utiliser le pied ? (On rappellera à ce sujet le pénible spectacle des coups de renvoi expédiés de façon folklorique). Un peu plus de continuité dans le jeu ? Sans doute tout ça à la fois.
Il est sûr qu’en l’absence de charnière, on a l’air un peu gonds. Ah, oui, et personne, apparemment, n’a expliqué à nos ailiers quelque peu novices, Steph et Math, comment négocier la réception d’un coup de pied adverse alors que leurs petits camarades se replient au pas de la Manu. Balancer un coup de pied plein champ n’est sans doute pas l’idée du siècle, et des adversaires un tout petit peu plus affûtés seraient allés marquer en marchant d’un bon pas.
D’aucuns trouveront ce compte-rendu bien sévère. Débattons-en à l’AG, ou même avant. Mais non, mais non, les DO ne sont pas morts !
Sur le terrain : Guillaume Hydromel, Fred Sailor, Nico, Yannick, Oliv et Sylvain, Pat du 43, Mictibo, Serge Douanier, Diego, Mathieu, Raoul, Steph, Thib, Alain,Yoan, Sam, Franck, Vincent, Marco, Baptiste
Au soutien de tous ordres : Delphine, Coco, Marlène, Gaëlle, Caroline, Claire, Eric BigPharma, François blessé mais essentiel, Fabien sur le tard, ainsi qu’un copain d’Ecole d’Oliv le jeune (si, si, il est allé à l’école !)
Et, une dernière fois, merci aux organisateurs !