Accueil > La vie chez les Oldies > Il importe d’être constant
Il importe d’être constant
Triangulaire des Gentlemen 2025
vendredi 7 février 2025, par
C’est ce que disait mon copain Oscar. Or, de constance, les DO n’en ont pas vraiment fait preuve en cette venteuse soirée ripagérienne. À tel point que leurs belles intentions ont fini dans le lac (de Constance, comme il se doit). Si, par moments, nos gaillards ont semblé vouloir prendre le jeu à leur compte, il faut bien admettre que, la plupart du temps, ils se sont contentés d’entonner “Allons, enfants de l’apathie”.
(article généré par CN) [1]
Pourtant, les choses semblaient bien s’annoncer : une infirmerie moins garnie, une solide équipe de 22 ou 23 éléments, et une motivation intacte. Toutefois, on comprit bien vite qu’Éole avait décidé de jouer les trouble-fête, et qu’il n’allait pas faire les choses à moitié, afin de compliquer ce tournoi triangulaire, ou il nous était donné d’affronter nos amis gentlemen du Gier et de Saint-Genis Laval (nous connaissons tous, c’est certain, de jeunes filles qui habitent Laval).
Les deux autres protagonistes s’affrontèrent donc en ouverture, ce qui permit à nos gaillards de s’échauffer sans crainte. Rien à dire de ce premier match, terminé à parité, sinon qu’un essai des gars du Gier était de ceux qui figurent dans les compilations appelées “bêtisiers” qu’on nous sert de temps à autres. On notera l’arbitrage “sévère, mais juste” de Mictibo.
DO-GENTLEMEN
Donc, nos premiers adversaires avaient un match dans les pattes, et, on pouvait supposer, un peu moins de “jump”. Mais les illusions furent vite dissipées, car les rose et bleu entrèrent dans ce match à reculons, semblant décidés à plaquer aux cheveux ou à la calvitie, voire à ne pas plaquer du tout. Quelques pénalités plus tard, les voilà acculés, sans vaseline, sur leur ligne. En face, pas de grand génie, un type difficile à ceinturer, sauf à s’y mettre à plusieurs, mais, à force d’à force, la défense des DO finit par lâcher.
DO 0 GENTS 1
On croyait les nôtres piqués au vif, mais ils semblaient plutôt l’être à un quelconque sédatif. Alors, que fait-on en pareil cas ? On fait appel à notre perce-muraille favori, j’ai nommé Baptiste, bien remis de ses diverses blessures, et qui se décida à ruer dans les brancards et à jouer les obus. Cela redonna confiance à ses coéquipiers, on peut donc parler d’obus de confiance. Bientôt, GdBert s’essaya à son tour à secouer le cocotier. Enfin les jaune et noir étaient sur le reculoir. Une balle fut promptement écartée, Fred Sailor s’offrit même une redoublée et notre serial-marqueur François s’en fut aplatir en bout de ligne.
DO 1 GENTS 1
On voyait enfin du jeu. Nos gars investirent à nouveau les 22 adverses, donnant le tournis à nos adversaires. Balle écartée sur la gauche, pas de surnombre mais Thibaut en feu follet rappelant Jean Gachassin, enchaîna deux crochets et finit en terre promise.
DO 2 GENTS 1
Une mi-temps à venir avec le vent dans le dos, des adversaires étouffés, tout allait pour le mieux, d’autant que les DO remettaient la marche avant dès la reprise. Oh, pas de grandes envolées ! Amateurs de jeu de ligne, allez plutôt à la pêche du même nom. Plutôt du jeu à une passe, de l’avancée, du soutien, et l’adversaire finira bien par céder ; à moins que non ; à moins qu’un adversaire intercepte, passe en revue une défense déchirée comme un vulgaire drap de pauvre et aille finir sous les poteaux.
DO 2 GENTS 2
Enfer et pute en faction, comme disait l’autre ! Consécutivement, les DO donnèrent l’impression d’avoir soudain deux jambes dans le plâtre. Les Gentlemen campaient près de notre ligne, et ça commençait à sentir mauvais. Mais, par miracle, les jaune et noir se retrouvèrent à dix mètres et notre botteur (était-ce Kotlett ? Lolocrevette ? ), d’un coup de pied de mammouth, comme aurait dit Roger, les renvoyait près de leur ligne. Hélas, le ballon ne sortait pas, et, curieusement, les rose et bleu semblaient se désintéresser de la question. Moyennant quoi, les Gents investissaient à nouveau nos 22, et après quelques temps de jeu, bénéficiaient d’un beau surnombre qui permettait à leur ailier d’aller marquer en marchant d’un bon pas. Fin du match et voyez caisse.
DO 2 GENTS 3
DO-SANS GÉNIE DE L’OVALE
Nos adversaires avaient donc bénéficié d’un peu de repos, mais se comptaient tout juste quinze, ce qui aurait dû nous bénéficier. Disons tout de suite que ce n’était pas flagrant. Certes, les DO, vent dans le dos, faisaient à nouveau preuve de vaillance (toujours dans le jeu à une passe), mais restaient à la merci d’un demi de mêlée adverse aux cannes de feu qui s’en allait sous les poteaux.
DO 0 SGO 1
Notons que le même gaillard aurait pu récidiver, mais l’action du jour était à mettre au compte de l’ami François, qui revenait superbement sur lui au moment où il s’apprêtait à pointer en but. Merci François !
Nos vaillants furent ragaillardis par cet exploit et on vit soudain notre douanier s’offrir une percée plein champ digne des plus grands, et, quelque temps plus tard, les douanes dans le nez, aller s’effondrer en but à l’issue d’une série de regroupements.
DO 1 SGO 1
Et peu de temps après, enfin une action intelligemment développée permettait à Pablo de jouer un beau surnombre, et voilà.
DO 2 SGO 1
L’ennui, c’est qu’il allait maintenant falloir jouer toute une mi-temps face à un vent à décorner tous les cocus, et Dieu sait s’il y en a. Illusoire d’utiliser le jeu au pied, sous peine de voir la béchigue terminer dans notre en-but. Quant à espérer remonter le terrain grâce aux courses tranchantes de nos gars... parlons d’autre chose. Toute la mi-temps s’est donc déroulée dans nos 22, Nico remportant de haute lutte le petit Grégory grâce à une tentative de petit par-dessus qui, comme de juste, finit sa course dans les mains du demi de mêlée adverse qui s’offrit un joli slalom agrémenté d’une sorte de saut de mains dans notre en-but.
DO 2 SGO 2
Après quoi, la messe était dite, le jeu n’allait plus sortir de nos 22, et, forcément, une ou deux cagades de notre défense plus loin, les noir et bleu enfonçaient le dernier clou sur une action confuse. c’est ballot.
DO 2 SGO 3
Donc au total, de courtes défaites, peu de motifs de satisfaction, une envie très intermittente, des combinaisons sur mêlée de type “où qu’est-y, où qu’est-y ?”. On fera sûrement mieux la prochaine fois !
Rayon infirmerie : Nico, genou vrillé, et quelques autres bobos de moindre importance.
Sur le terrain : Pablo, François, Steph, Seb, Diego, Baptiste, Kotlett, Serge le poète, Pat, Yoan, Fred Sailor, Renato, Serge le Douanier (MVP désigné), Nico A, Thib, Vincent, Julien, GdBert, Marco, Mictibo, Hubderv, Lolo
À côté, pas bien loin : CoachRaoul, Eric BigPharma, Alain Faut rire, Kevin, Olivier S, Alain Grospardessus, Caroline dite Raoulette
[1] CN : connerie naturelle (antonyme : IA)