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La Tribune le Progrès
Rugby - L’ovalie d’enfer des Devil Oldies
Article de Thierry Séauve (extraits)
jeudi 19 septembre 2024
La formation stéphanoise des anciens du rugby a repris l’entraînement en cette rentrée de septembre. Avec la ferme intention de gonfler ses effectifs pour continuer à vivre pleinement la passion de ce sport qui l’anime. Sur et en dehors des terrains.
"Ch’uis arrivé sur ce vieux gazon. C’était en septembre, l’herbe sentait bon. J’ai pris quelques ballons, quelques marrons aussi. C’est ça le rugby, aux Devil Oldies." Le premier couplet de l’hymne de cette bande de joyeux lurons et vieux crampons stéphanois résume à lui seul l’état d’esprit de ces amoureux éperdus du parfum d’antan de ces rencontres à quinze. Et ce depuis 1993, année de leur fondation.
Puissance, finesse et poésie
(.../...) L’équipe des Devil Oldies a repris l’entraînement le jeudi soir à Méons, en espérant quelques renforts pour mener à bien sa saison. « L’effectif idéal saurait se situer autour d’une quarantaine d’éléments pour être suffisamment nombreux aux en- traînements et aux matches »>, explique le nouveau général de cette armée bleu ciel et rose des plus de 35 ans [1].
"Puissance, finesse et poésie" est leur devise. La passion du ballon pas rond leur totem d’immunité. "Nous sommes un club d’anciens, inclusif au niveau des joueurs. Il n’est pas nécessaire d’avoir pratiqué plus jeune", (.../...) [Le bon père de famille qui veut faire du sport] (.../...) sera le bienvenu et assurément très bien accueilli. [2]
Entre rugby pour gagner et festivités
« Nous sommes formateurs », sous-entendu que l’apprentissage ne s’effectue pas seul dans son coin, mais avec des règles bien établies dès le départ : « C’est du rugby complet, on va au contact. On ne joue pas que pour le plaisir, mais aussi pour gagner » (.../...).
Pourtant, quelque chose nous dit que l’aspect compétition n’est pas toujours prioritaire. Le récit des trois jours de festivités du trentième anniversaire nous glisse un indice. « Les entraînements sont les jeudis soir à Méons et on dispute une opposition par mois environ, qui ne dépasse pas une heure avec mêlées simulées, les vendredis. Il n’est pas question de travailler le lendemain. » Tiens donc, et pourquoi ? Parce que la tradition des fameuses valeurs d’ovalie une fois le coup de sifflet final retenti n’est pas une légende. Surtout durant ce qu’ils intitulent les « gros temps forts ». Comme le rassemblement régional en avril-mai et le futur tournoi international de Pentecôte (8-9 juin 2025) organisé par les Ceps Beaujolais. Ça ne s’invente pas. Ou quelques repas et voyages ici où là, dans des contrées éloignées, parfois même au-delà des frontières, selon les trajectoires de ce drôle de cuir aux rebonds aléatoires. (.../...)
Thierry Séauve
[1] Les 30-34 ans sont admis uniquement aux entraînements, les matches étant réservés aux plus de 35 ans selon les règlements de l’Union française des anciens du rugby (UFAR)